60 ans d’excellence, de solidarité,
et d’innovation, autour de l’humain

1922

Paul Strauss, alors ministre de l’Hygiène, de l’Assistance et des Prévoyances sociales, adresse le 25 novembre 1922 une circulaire à l’ensemble des préfets de France qui fixe les grands principes de fonctionnement des Centres de lutte contre le cancer. Elle constitue la première réflexion sur les objectifs et l’organisation des Centres de lutte contre le cancer.

Années 20

Entre 1923 et 1929, 12 centres sont installés dans les principales grandes villes françaises.

1921

Institut Curie (Paris) : Fondé en 1909 par Marie Curie, l’Institut Curie associe un centre de recherche de renommée internationale et un ensemble hospitalier de pointe qui prend en charge tous les cancers y compris les plus rares. La Fondation Curie est créée en 1920 par les deux Directeurs de l’Institut du radium, Marie Curie et Claudius Regaud. La fondation est déclarée d’utilité publique en 1921.

1929

Centre Oscar Lambret (Lille) : Le Professeur Oscar Lambret crée l’un des tout premiers services de lutte contre le cancer en France, dans les locaux de l’Hôpital Saint Sauveur en développant la radiothérapie, la chirurgie, la chimiothérapie, la recherche sur le cancer. Les locaux actuels sont ouverts en 1955 sous la direction du Professeur Jules Driessens. C’est à cette occasion que le centre devient le Centre Oscar-Lambret.

1930

Centre François Baclesse (Caen) : Le Centre François Baclesse de Caen est créé dans l’enceinte de l’Hôpital Clémenceau où il occupe le pavillon n°2 sous les auspices du conseil général du Calvados, mais sa reconnaissance comme centre régional de lutte contre le cancer est obtenue le 4 novembre 1930.

1945

Le Général de Gaulle signe une ordonnance qui clarifie juridiquement la situation des centres et leur confère une légitimité supplémentaire. Reconnus d’utilité publique, ces établissements de santé sont exclusivement dédiés à la cancérologie et s’imposent rapidement comme les pierres angulaires de la lutte contre le cancer.
Trois missions principales leur sont confiées : les soins, la recherche et l’enseignement.

Années

1950 à 1980

4 nouveaux centres voient le jour

1961

Centre Antoine Lacassagne (Nice) : Depuis 1961, le Centre Antoine Lacassagne assure des missions de soins (prévention, dépistage, traitement et réinsertion), de recherche (clinique, de transfert et fondamentale) et d’enseignement (universitaire et post-universitaire). Le Centre Antoine Lacassagne prend en charge tous les types de cancer et accueille environ 6.100 patients par an.

1966

Centre Georges-François Leclerc (Dijon) : Le Centre de lutte contre le cancer de Dijon ouvre ses portes en janvier 1967, après avoir déjà mis en fonction son service de radiothérapie dès le début de l’été 1966. Il prend le nom de Georges-François Leclerc en hommage au médecin dijonnais qui fut un des pionniers de la recherche anti-cancéreuse dans le département et fondateur de la Ligue bourguignonne Contre le Cancer.

1967

Centre Henri Becquerel (Rouen) : Le Centre de Lutte Contre le Cancer de Rouen porte le nom de Henri BECQUEREL en hommage au physicien français qui a découvert la radioactivité naturelle en 1896, ce qui lui valut le Prix Nobel de physique en 1903, récompense partagée avec Pierre et Marie CURIE.

1973

Centre Jean Perrin (Clermont-Ferrand) : Le centre est créé par le Pr. Gaston MEYNIEL, biologiste, chercheur et doyen des facultés de médecine et de pharmacie de Clermont-Ferrand. Il dirige ensuite le Centre de sa création jusqu’en 1991. Il porte le nom d’un célèbre physicien, chimiste et homme politique français à qui est remis le prix Nobel de physique en 1926.

Loi du 15 mai 1964 :

S’appuyant sur un maillage territorial important et sur la force du réseau des Centres de Lutte contre le Cancer, la Fédération Nationale des Centres de lutte contre le cancer (FNCLCC) est établie le 15 mai 1964 pour gérer la convention collective des centres, les représenter auprès des pouvoirs publics, et faciliter la mutualisation d’activités telles que la recherche, la stratégie financière, la qualité, les ressources humaines ou les achats.

12 mai 1970

La signature de la convention collective des centres de lutte contre le cancer simplifie la classification des emplois et améliore le système de rémunération des professionnels de santé qui travaillent dans les Centres.

1978

La FNLCC emménage au siège actuel d’Unicancer au 101 Rue de Tolbiac dans le 13e arrondissement parisien. Un Secrétaire Général est engagé à plein temps en la personne de Jean Lasséchère.

A partir des années

1990

A partir des années 1990, la Fédération a développé un nombre croissant d’activités mutualisées pour les CLCC dans les domaines de la recherche, de la qualité, des ressources humaines, de la stratégie et de la gestion hospitalière, des achats, des systèmes d’information.

1998

Le réseau Unicancer, fondé sur des valeurs humaines, a très vite rendu les patients acteurs de leur parcours de soins et de leurs choix. Dès 1998, les patients relisent ainsi les protocoles de recherche clinique pour en faciliter la compréhension.

2001

Les années 2000 marquent un tournant dans la lutte contre le cancer, avec une volonté de mobilisation et d’innovation au service des patients, comme en témoigne la création de la banque de tumeurs Unicancer en 2001.

2006

Un groupe de soins de supports est créé afin de fédérer ces soins d’accompagnement qui ont été mis en place dans les CLCC dans les années 90.

2007

Les Centres adoptent leur stratégie groupe qui amènera 4 ans plus tard à la création d’Unicancer.

En 2010

L’Institut Curie (Paris) et le centre René-Huguenin fusionnent pour créer l’ensemble hospitalier de l’Institut Curie. En 2011, le centre Paul-Papin (Angers) et le centre René-Gauducheau (Nantes) se rassemblent à leur tour pour créer l’Institut de cancérologie de l’Ouest.

2011

Le nom « Unicancer » est créé, il regroupe la Fédération nationale et le Groupement de Coopération Sanitaire (GCS). Cette initiative s’inscrit dans un contexte marqué par une accélération de l’activité de la fédération et des centres, et par la volonté forte d’accroître leur visibilité et de les inscrire de manière pérenne dans une dynamique de coopération structurée avec les autres acteurs de l’écosystème, tant à l’échelle nationale qu’internationale.

2012

Le premier plan stratégique du groupe Unicancer est élaboré pour actualiser le modèle de prise en charge en cancérologie des CLCC au bénéfice du patient, à renforcer leur capacité à innover et à améliorer leur performance économique. Ce plan stratégique répond également à un enjeu sociétal fort : l’émergence d’un patient plus impliqué dans les systèmes de soins, plus actif et mieux informé.

2018 :

La marque-label partagée « Unicancer » est créée, symbolisant un réseau partageant des valeurs et une identité commune.

2020 & 2021

De nouveaux membres affiliés, Sainte-Catherine Institut du Cancer Avignon Provence et l’Institut du Cancer de Polynésie française (ICPF), ont rejoint le réseau Unicancer.

2023

Unicancer lance sa Démarche Prospective avec l’ambition de dresser les perspectives à horizon 2030 de la lutte contre le cancer sur trois grands volets : l’évolution de la prise en charge et des parcours de soins, les ressources humaines, et le numérique et les données de santé. Ce travail s’inscrit dans une démarche partenariale forte avec l’écosystème et vise à intégrer de manière proactive les innovations technologiques, scientifiques et organisationnelles pour en faire bénéficier, le plus rapidement possible, à l’ensemble des personnes, sur tout le territoire.

En 2023, le réseau Unicancer représente 25 500 salariés, dont plus de 300 au sein de la Fédération. Plus de 600 000 patients sont pris en charge au sein des CLCC, dont 15% sont inclus dans les 787 essais cliniques actifs promus dans le réseau des CLCC et par la Direction Recherche et Développement d’Unicancer.