Après avoir clôturé l’exercice 2017 avec un déficit de 4,2 millions d’euros portant ainsi le déficit cumulé à 11 millions d’euros et affectant fortement la situation de trésorerie, l’Institut Bergonié a donc dû, dès le dernier trimestre 2017 et durant toute l’année 2018, mettre en œuvre un plan d’amélioration du résultat s’appuyant sur un effort collectif porté équitablement par les différents acteurs.
L’Institut a donc procédé à une importante réorganisation de sa capacité d’accueil, permettant la poursuite du développement de l’ambulatoire tant en oncologie médicale qu’en chirurgie ambulatoire (+ 39% ambulatoire en médecine et 57% en chirurgie), à une réorganisation des circuits de travail des assistantes médicales et une structuration des outils financiers de prévision et de suivi des projets de recherche. Bergonié a également effectué la mise en place de partenariats avec d’autres établissements ou avec les différentes URPS (union régionales des professionnels de santé) de Nouvelle-Aquitaine afin de fluidifier les circuits Ville-Hôpital, en mettant en place, notamment, une Plateforme d’Interface Ville Etablissement (PIVE).
Une nette diminution des délais de rendez-vous, notamment en chirurgie, et l’accélération du renouvellement des équipements de radiothérapie ont permis d’augmenter l’activité de ces deux secteurs.
Dans le même temps, l’établissement a été certifié au niveau A dans le cadre des visites non annoncées de la HAS, a maintenu la certification des activités de recherche clinique (AFNOR) et a été accrédité pour ses laboratoires de biologie, d’anatomo-pathologie, de génétique et de pathologie moléculaire (COFRAC). Son Centre de Recherche Biologique a également été certifié.
Financièrement, l’année 2018 est aussi marquée par ce que l’on appelle un « effet ciseaux » positif montrant une hausse des recettes, et en particulier des recettes liées à l’activité, pour un montant total de 2,8 M €. Dans le même temps, les mesures organisationnelles ont permis une forte maîtrise de la masse salariale en diminution de 1,4 M € par rapport à l’année 2017.
Sous réserve de la validation des comptes 2018 par les commissaires aux comptes, l’Institut ramène son résultat 2018 proche de l’équilibre avec un déficit d’environ 100 000 €.
Ce redressement intervient à la veille de l’ouverture du nouveau bâtiment Pôle Josy Reiffers dédié aux activités chirurgicales et interventionnelles pour lesquelles l’établissement fait figure de recours sur le plan régional.
Sans attendre le nouveau projet d’établissement (2020-2024), l’année 2019 verra non seulement le lancement d’un plan d’action global inscrivant l’Institut Bergonié dans les politiques de prévention et de promotion de la santé au plus près des populations, mais aussi la volonté d’inscrire les soins de support, la E-Santé, l’amélioration de l’accueil et l’hospitalité des patients en y intégrant des projets culturels et artistiques, au quotidien.
Enfin, l’Institut Bergonié tient à renouveler ses remerciements aux personnels qui ont beaucoup contribué à ce redressement et va verser une prime pouvoir d’achat de 100 à 150 euros en fonction des revenus. Bergonié souhaite inscrire les thématiques de Gestion Prévisionnelle de l’Emploi et des Compétences et de Qualité de Vie au Travail à l’agenda social 2019.