Si les cancers sont aujourd’hui mieux connus, prévenus, dépistés et soignés, ils restent cependant un défi majeur de santé publique, en France et à l’international. Unicancer et les Centres de son réseau prennent la parole – et vous donnent aussi la parole ! – à l’occasion de la Journée mondiale contre le cancer (4 février 2022) pour sensibiliser et faire connaître leurs initiatives au service des patients.
Le cancer, une des premières priorités de santé publique
Avec près de 400 000 nouveaux cas et plus de 157 000 décès chaque année, le cancer reste la première cause de mortalité en France. De plus, en agissant sur les comportements à risques, les modes de vie et les expositions environnementales, 40% des cancers pourraient être évités. La lutte contre le cancer doit donc rester une priorité pour tous les acteurs de santé, nationaux et européens, pour que les patients aient accès à une prise en charge de qualité et répondant aux dernières innovations thérapeutiques.
L’engagement de notre réseau au quotidien
Unicancer et son réseau s’engagent pour améliorer concrètement les parcours de soins et la qualité de vie des patients. Au quotidien, nos 21 000 collaborateurs spécialisés assurent des soins de proximité et une médecine d’excellence, accessible à tous. Couvrant l’ensemble du territoire national, nos équipes sont engagées dans une quête permanente d’innovation en matière de soins, de recherche et d’enseignement supérieur. Ce modèle efficient permet d’accompagner les patients :
- Pendant la maladie : une prise en charge globale et pluridisciplinaire, soucieuse d’améliorer la qualité de vie des patients au-delà des soins (place des aidants, soutien psychologique, développement du bien-être, activités physiques ou nutrition, etc.) ; une implication des patients et de leurs proches et une coordination entre tous les acteurs dans chaque étape du parcours de soins, pour en garantir la fluidité et éviter les pertes de chances.
- Tout au long de la vie (en amont et aval de la prise en charge médicale) à travers la recherche, la prévention, le dépistage, le suivi des séquelles (risques de second cancer), l’identification de formes familiales de cancer, la vie après cancer (dynamiques professionnelles, socialisation, réduction des discriminations, etc.), la prévention des risques environnementaux (liens cancer-environnement).
Une campagne pour que tout le monde prenne la parole
Pour marquer le 4 février, Unicancer a préparé une campagne de communication personnalisable et relayée par les Centres. Construite autour de 4 messages liés aux actions du réseau – « impliquer », « innover », « prévenir » et « soutenir » – elle est en lien avec la plateforme participative qu’Unicancer vient de lancer à l’occasion des présidentielles 2022.
Souhaitant construire collectivement le futur de la lutte contre le cancer, le réseau Unicancer a formulé des propositions concrètes en matière de soins, de recherche et d’innovation, et les a soumises au débat et aux contributions de tous à travers une plateforme participative, ouverte à tous.
Vous aussi, vous êtes invités à prendre la parole et participer à cette réflexion collective avec vos idées, initiatives et remontées terrain, pour construire ensemble le futur de la lutte contre le cancer !
Une date clé pour sensibiliser le grand public
Cette année, le thème choisi par la campagne World Cancer Day 2022-2024 est « Pour des soins plus justes », afin de sensibiliser aux inégalités de prise en charge du cancer du cancer dans le monde entier.
En lien avec le thème de la journée mondiale, le Centre Léon Bérard a décidé d’informer le public sur le programme interculturalité de l’établissement, qui comprend notamment la formation des professionnels aux différents cultures, rites et religions – souvent sources d’incompréhensions, de frustrations et de malentendus entre soignant, soigné et entourage – pour faciliter la prise en charge des patients et des proches étrangers. Le Centre a également prévu un webinaire le 17 février sur la recherche contre le cancer, diffusé en direct des laboratoires de l’établissement.
Pour marquer la Journée mondiale, l’Institut de Cancérologie de l’Ouest diffusera le 3 février un film réalisé pour France 3 par François Gauducheau, petit-neveu du fondateur de son site de Nantes. Pour ce film, le réalisateur a choisi de rencontrer plusieurs soignants et chercheurs du Centre pour tracer une histoire reliant le passé et l’avenir, et répondre à ces questions : qui sont-ils ? Quelles sont leurs motivations et les valeurs auxquelles ils sont attachés ?
Parmi les initiatives de sensibilisation, on retrouve la web-série « Le chemin d’Emilie » – initiative récemment récompensée pour son originalité et son utilité publique. Les sujets abordés par la série seront donc utilisés par l’IUCT-Oncopole – Institut Claudius Régaud pour sensibiliser le grand public au sujet de l’après cancer du sein. Les équipes du Centre participeront également à une course caritative le 6 février.
Des experts de l’Institut du cancer de Montpellier participeront le 4 février à 19h à une rencontre sur les traitements du futur et les avancées plus prometteuses de la recherche contre le cancer, organisée par Midi Libre.
Par ailleurs, les nouvelles perspectives du Centre Oscar Lambret seront mises en lumière par le point avec le Directeur General de l’établissement. Elles se traduiront notamment avec le lancement du projet d’extension (4 nouvelles salles de bloc et extension de ses capacités d’accueil), l’ouverture de la nouvelle unité pédiatrique et de la salle de sports intégrée au parcours soins de supports. Référent régional sur les cancers féminins, le Centre mènera en 2022 la campagne de prévention/santé PREVENGYN, avec ses partenaires. A l’échelle européenne, il a été certifié pour la chirurgie du cancer avancé de l’ovaire par l’ESGO et a intégré récemment le réseau EURACAN pour la prise en charge des sarcomes et des cancers rares en gynécologie.
Enfin, le Centre Antoine Lacassagne a prévu à cette occasion des faire intervenir ses experts dans la presse locale à propos la prise en charge en cancérologie des enfants et des adolescents ainsi que de leurs équipements de dernière génération (scanner 3D intégré à l’accélérateur de protonthérapie).