Conférences, débats, théâtre et ateliers, les Centres de lutte contre le cancer et Unicancer vous proposent de nombreuses activités autour du 4 février, Journée mondiale de lutte contre le cancer. Ils prennent aussi la parole sur les cancers professionnels, la biopsie liquide, la radiothérapie de pointe ou encore le rôle de l'environnement.
Unicancer soutient ainsi la campagne mondiale de l’Union internationale contre le cancer (UICC), organisation non-gouvernementale dont Unicancer est membre. L'UICC cherche à bâtir un réseau mondial d’influence dans les domaines de la prévention, du soin, de la sensibilisation et de la formation.
En savoir plus sur la campagne de l'UICC
Prise de parole et activités dans de nombreuses villes, promues ou soutenues par Unicancer
Angers-Nantes, Institut de cancérologie de l’Ouest
Après-cancer : soirée ciné-débat autour du film De plus belle
L’Institut de cancérologie de l’Ouest (ICO) propose, le 6 février 2018 à 20h dans l'amphithéâtre du site Paul Papin, une soirée ciné-débat autour du thème de l'après cancer.
Cette soirée, ouverte à tout public, débutera par la projection du film DE PLUS BELLE de la réalisatrice Anne-Gaëlle DAVAL (2016).
Le film sera suivi d'échanges entre le public et les professionnels de la prise en charge en oncologie :
- Pedro Raro, chirurgien;
- Martine Mège, radiothérapeute;
- Baptiste Sauterey, gynécologue
- et Nicole Keime, socio-esthéticienne
L'objectif de cette soirée est de sensibiliser le public aux différentes questions qui se posent après un cancer et ses traitements.
Cette soirée est proposée par les psychologues du Département de Psycho-oncologie de l'ICO en collaboration avec les docteurs Bénédicte d'Aillières et Hélène Schmets, médecins omnipraticiens à l'ICO Paul Papin.
ICO – 15 rue André Boquel- 49055 ANGERS Cedex 02
Amphithéâtre, ICO site Paul Papin, Angers
6 février 2018 Accueil 19h45 – Projection du Film (98 mn) à 20h00 – Table Ronde : 21h45- 22h45
Soirée ouverte à tous – entrée gratuite – parking de l'ICO gratuit
Caen, Centre François Baclesse
Conférence Environnement et Cancer
Mot d’accueil
Pr Khaled MEFLAH, directeur général du Centre François Baclesse
Les demandes des patients : le point de vue du médecin
Dr Hubert CROUET, médecin responsable du site info patients du Centre François Baclesse
Environnement et cancer
- Aspects règlementaires
- Principaux risques dont les facteurs de risques professionnels
- Habitudes de vie (alimentation, tabac, cosmétiques)
- Focus sur les pesticides
Dr Pierre LEBAILLY, chercheur épidémiologiste – Unité Inserm 1086 ANTICIPE
Dr Mathilde BOULANGER, épidémiologiste et médecin du travail – Unité Inserm 1086 ANTICIPE
Jeudi 8 février 2018 à 19h, entrée gratuite
Amphithéâtre du Centre François Baclesse – 3 avenue général Harris – CAEN
RENSEIGNEMENTS : ERI du Centre François Baclesse Tél : 02 31 45 50 64 –
Lille, Centre Oscar Lambret
Inauguration du cyberknife et zoom sur la radiothérapie stéréotaxique
Le Centre Oscar Lambret, acteur de pointe en radiothérapie, intègre la dernière génération du robot CyberKnife® au sein de son plateau technique ultra performant.
Cet investissement stratégique, d’un montant de 4,5 millions d’euros, est doté de nouvelles capacités : l’intégration d’un collimateur supplémentaire, multi-lames, permet
- de traiter des tumeurs plus volumineuses, tout en réduisant le temps d’irradiation
- de délivrer des traitements de haute performance pour traiter des lésions de taille supérieure en limitant davantage les effets secondaires
- de réirradier des tumeurs déjà irradiées, notamment dans le cas de récidives locales.
Concrètement, les bénéfices pour le patient se traduisent par :
- Un traitement plus rapide et des séances plus courtes pour le patient : une séance durait en moyenne entre 20 min et 2h sur l’ancien CyberKnife® ; avec le nouvel appareil, elle durera entre 15 min et 1h.
- Un délai de traitement réduit : les délais actuels pour un traitement par CyberKnife® sont d’environ 1 mois. Objectif : les réduire à quelques jours.
- La réalisation de traitements auparavant impossibles et le développement de nouvelles indications.
L’arrivée du nouveau CyberKnife® renforcera également les missions de recherche et d’enseignement du Centre Oscar Lambret, Centre de formation des équipes européennes sur cet appareil.
Lyon, Centre Léon-Bérard
Une consultation spécialisée pour les cancers professionnels
Environ 1 cancer sur 20 est d’origine professionnelle. Amiante, solvants, pesticides… de nombreux cancérogènes présents dans le milieu professionnel peuvent intervenir dans le développement d’un cancer : le poumon, la plèvre, les voies aérodigestives supérieures, la vessie et certaines hémopathies malignes sont particulièrement concernés. Pour mieux identifier les cancers d’origine professionnelle, une consultation spécialisée « cancers professionnels » existe au Centre Léon Bérard.
Déterminer le rôle de l’exposition au travail dans le développement d’un cancer
Cette consultation a permis de prendre en charge plus de 1 000 patients ces quatre dernières années. L’objectif est de savoir si leur travail est à l’origine de leur maladie et donc d’améliorer le repérage et le diagnostic des cancers professionnels. Elle a été créée par le Dr Béatrice Fervers, coordinatrice du Département Cancer et Environnement du Centre Léon Bérard et professeur associé à l’Université Claude Bernard Lyon 1, en collaboration avec le Dr Barbara Charbotel, médecin de santé au travail du Centre de consultation des pathologies professionnelles des Hospices Civils de Lyon.
Reconnaissance d’une minorité des cas
L’origine professionnelle des cancers reste largement sous diagnostiquée en France. Selon l’enquête Sumer 2010*, 1 salarié sur 10 en France, est exposé à un ou plusieurs agents cancérogènes reconnus au cours de leur activité professionnelle, soit plus de 2 millions de salariés.
Environ 5%, c’est-à-dire 15 000 à 20 000 nouveaux cas de cancer par an en France, seraient la conséquence d'une exposition à des agents cancérogènes dans le cadre du travail, mais moins de 2500 sont reconnus chaque année.
Les ouvriers et les précaires plus exposés
70% des expositions à des substances cancérogènes concernent des ouvriers, et les salariés à statut précaire sont surexposés. A ces inégalités d’exposition s’ajoutent très souvent des inégalités de repérage et de reconnaissance des cancers d’origine professionnelle.
* enquête Surveillance médicale des expositions aux risques professionnels réalisée par la Dares et la Direction générale du travail (DGT)-Inspection médicale du travail
Marseille, Institut Paoli-Calmettes
Une feuille de route 2018 qui dessine l’avenir de la cancérologie
L’Institut Paoli-Calmettes (IPC) présente une feuille de route pour 2018, marquée par des événements qui préfigurent l’avenir de la cancérologie, du point de vue de la recherche, des techniques médicales, mais aussi des évolutions sociétales.
Février 7 000e résection chirurgicale digestive, de plus en plus souvent avec des méthodes mini-invasives (robot, coelioscopie 3D, voie trans-hiatale…), pour des séjours hospitaliers réduits
13 avril 5ème débat public de l’IPC.
Juin Congrès de l'ASCO – Essai immunothérapie sur les cancers du foie avancés et du côlon
Juillet Ouverture de la nouvelle unité imagerie de la femme
Septembre Ouverture IPC4, nouveau bâtiment d'hématologie
Novembre Mise en service du MRDian, radiothérapie avec IRM embarquée
Décembre Lancement d’un essai clinique évaluant la thérapie cellulaire dans les cancers du pancréas
En savoir plus sur la feuille de route 2018 de l’IPC
Montpellier, Institut du Cancer de Montpellier
Soli, spectacle de danse
A l’occasion de la Journée mondiale de lutte contre le cancer, les élèves d’EPSE Danse offre aux patients « Soli » un spectacle de danse.
Jeudi 1 février, à 17h00, Hall A de l’ICM
Lancement du nouveau projet de Site de recherche intégrée sur le cancer (SIRIC)
A l’occasion de la Journée Mondiale contre le cancer, le consortium SIRIC Montpellier Cancer associant le CHU de Montpellier, l’ICM, l’Inserm, le CNRS et les deux Universités de Montpellier, célèbre ce lundi 05 février le renouvellement du label SIRIC – « SIte de recherche Intégrée sur le Cancer » en dévoilant le projet au centre de la mobilisation collective. Un projet de recherche en cancérologie fédérateur et ambitieux, porté sur les 5 années à venir, qui place plus que jamais Montpellier au cœur de l’échiquier international.
Le renouvellement du label SIRIC : la recherche montpelliéraine sur la scène internationale
Les équipes du SIRIC Montpellier Cancer ont décroché le 15 décembre 2017 le renouvellement pour une durée de cinq ans supplémentaires du prestigieux label SIRIC – instauré par l’INCa pour structurer et dynamiser la recherche – à l’issue d’une évaluation compétitive menée par un jury international.
Trois grands programmes de recherche pour une seule priorité : le patient
S’appuyant sur les actions de structuration déjà entreprises, les quelques 600 cliniciens et chercheurs montpelliérains fédérés autour du SIRIC Montpellier Cancer orienteront leurs travaux autour de trois grands programmes, avec l’objectif de transformer des avancées issues de la recherche en innovations diagnostiques ou thérapeutiques en faveur des patients atteints de cancer :
Le programme « Cancer colorectal », avec l’objectif de perfectionner la prise en charge du cancer colorectal en favorisant, pour chaque patient, une meilleure personnalisation des traitements.
Le programme « Radiobiologie » vise à optimiser le ciblage thérapeutique par radiothérapie externe et interne, tout en réduisant les effets secondaires des traitements.
> Le Programme « Intégrité du Génome » vise à développer de nouvelles pistes thérapeutiques centrées sur les facteurs impliqués dans l’instabilité du génome et ses conséquences sur l’apparition et l’évolution d’un cancer.
Contact presse
Ivannick Chataigné – ICM 04 67 61 45 15 –
Nancy, Institut de Cancérologie de Lorraine
« Par tous les Seins ! » – Conférence sur la prévention, le dépistage et la vie après la maladie
Conférence mardi 6 février 2018 à 20 h. La conférence sera tenue par le Docteur Anne Lesur, Responsable du Parcours Sein à l’Institut de Cancérologie de Lorraine et portera sur la prévention, le dépistage et la vie après la maladie
Exposition d’art bénévole « Y’a-t-il du monde au balcon ? »
« Y’a-t-il du monde au balcon ? » est une exposition d’art bénévole qui réunit des peintures, photographies, sculptures et autres œuvres autour d’un thème : la femme forte contre la maladie. C’est donc en faveur de la lutte contre le cancer du sein que se retrouvent artistes professionnels et étudiants, pour participer à l’événement et exposer leurs œuvres.
Evénements organisés par l’association les Sans-Bretelles, en collaboration avec l’Institut de Cancérologie de Lorraine.
Conférence mardi 6 février 2018 à 20 h
Exposition du 5 au 10 février 2018
MJC Lillebonne de Nancy
14 rue du Cheval Blanc, 54000 Nancy
Paris, Saint-Cloud, Institut Curie
Biomarqueurs circulants et biopsie liquide : explications sur les marqueurs du cancer qui circulent dans le sang
Qu’est-ce qu’un biomarqueur circulant ?
Il s’agit le plus souvent de cellules cancéreuses (CTC) ou d’ADN tumoral (ADNtc) présents dans le sang et issus d’une tumeur. Ces biomarqueurs circulent dans le sang des patients, et sont donc accessibles à partir d’une simple prise de sang, un geste médical simple, rapide, peu douloureux et économique.
Qu’apportent ces biomarqueurs circulants contre le cancer ?
Suivre l’évolution d’un cancer
Ils nous donnent de précieux renseignements sur certains cancers qui ne sont pas toujours faciles à biopsier, comme l’a notamment montré Gudrun Schleiermacher, pédiatre à l’Institut Curie pour le neuroblastome. Dans cette tumeur du cerveau du jeune enfant, l’analyse du ctDNA apparaît comme un substitut pour établir le profil génomique du neuroblastome, dans les cas où un accès à la tumeur elle-même n’est pas possible, ou pour suivre son évolution afin d’éviter des prélèvements répétés.
Choix d’une thérapie ciblée
Les biomarqueurs circulants facilitent alors le choix d’une thérapie ciblée. On parle même de « biopsie liquide » pour définir cette analyse de sang. De nombreuses études, réalisées au cours de ces dernières années, notamment à l’institut Curie, ont montré que l’on peut raisonnablement remplacer les biopsies tumorales par l’analyse d’ADN tumoral circulant pour recherche les mutations ciblables par thérapies ciblées. L’approche de « biopsie liquide » est maintenant reconnue comme un standard pour certaines situations, notamment les cancers du poumon métastatiques.
Evaluation du pronostic
Nous avons aussi mis en évidence dans les cancers du sein métastatique que le taux de CTC est un facteur pronostique majeur : plus leur taux est élevé, plus le pronostic est défavorable. Outre favoriser la dissémination du cancer dans le corps, ces cellules tumorales circulantes dans le sang favorisent la survenue de thrombose (phlébite, embolie pulmonaire) chez ces patientes.
Mesure de la réponse aux traitements
À terme, nous espérons aussi que ces biomarqueurs permettront de détecter certains cancers plus rapidement et d’assurer le suivi des patients en cours de traitement.
Chez les patients atteints de cancer du poumon non à petites cellules, de mélanome de l’uvée ou d’un type de cancer du côlon, le taux d’ADNtc semble un bon indicateur de la réponse aux nouvelles immunothérapies. Il est en outre être étroitement lié à la taille de la tumeur. D’ailleurs, dès lors que l’ADNtc n’est plus repérable chez un patient, celui-ci présente une réponse durable au traitement. Nous prévoyons d’initier prochainement des essais cliniques où l’utilisation du dosage d’ADNtc par prise de sang pourra compléter ou se substituer aux évaluations radiologiques par scanner.
Détection précoce
À terme, nous espérons aussi que ces biomarqueurs permettront de détecter certains cancers plus rapidement et d’assurer le suivi des patients en cours de traitement.
Contact presse : Catherine Goupillon
Reims, Institut Jean Godinot
Atelier Art de Soi
La Boudoir School, l'Eternel féminin et L'ERI de l'Institut Jean Godinot
ont décidé de vous proposer un après-midi magique au sein d'un écrin empreint d'élégance et de douceur
avec l'atelier " ART DE SOI ", pour les femmes qui ont été touchées ou sont touchées par le cancer.
Au programme
1-Restructuration sourcils et conseils beauté
2-Atelier foulard
3-Rendez-vous avec sa féminité
vendredi 2 février à 14:00 – 16:30
Toulouse, Institut Claudius Regaud, IUCT Oncopole
Conférence – Où on en est avec le cancer en 2018 ?
« Y-a-t-il une part de hasard dans les cancers ? »
Professeur Gilles Favre, Directeur du Centre de Recherches en Cancérologie de Toulouse (CRCT), Responsable du Collège Recherche du GIP Institut Universitaire du Cancer de Toulouse et Directeur du Cancéropôle Grand Sud-Ouest.
« La prévention active du cancer »
Docteur Cyrille Delpierre, Directeur de recherche Inserm, Responsable de l'équipe 5 "Cancer et maladies chroniques : inégalités sociales de santé, accès primaire et secondaire aux soins" de l'UMR1027 Inserm-Université Paul Sabatier "Epidémiologie et analyses en santé publique : risques, maladies chroniques et handicaps"
"Immunothérapies : de nouveaux traitements porteurs d'espoir"
Professeur Maha Ayyoub, Responsable de l'équipe 1 "Immunité antitumorale et immunothérapie" du CRCT et Responsable de la plateforme d'immuno-monitorage de l'IUCT-Oncopole.
Mardi 6 février à 18h, Toulouse
Course caritative Toulouse Onco Run le 4 février
A l’occasion de la 2e Toulouse Onco Week, la Ligue contre le cancer 31 et les étudiants de la Toulouse Business School organisent la Toulouse Onco Run, une course-marche caritative dans le centre-ville de Toulouse, le dimanche 4 février.
Théâtre – La Chauve SouriT
La Chauve SouriT alias Caroline raconte avec humour, authenticité et désinvolture son combat contre le cancer. La force de ce récit est d’être aussi drôle que poignant, donnant avec légèreté à cette aventure personnelle une dimension universelle.
Vous voulez rire de la maladie ? Ressentir à quel point il y a de la vie ? C’est par ici…
Samedi 3 février 20h, Toulouse
Prix 10€ (+1€ frais d’inscription)
Toulouse Onco Week, du 3 au 6 février
Organisée dans le cadre de la journée mondiale contre le Cancer, la TOW visait à fédérer les acteurs scientifiques, médico-soignants industriels et associatifs pour mieux combattre le cancer.
Pari tenu ! Cette manifestation unique en Europe a réuni plus de 1 000 participants et a été l’occasion d’annonces porteuses