Paris, le 12 novembre 2020 – Dans le cadre de la seconde vague de covid-19, les CLCC continuent d’être mobilisés pour maintenir la continuité des soins et sécuriser la prise en charge des patients.
« Les associations qui représentent les patients atteints de cancer expriment à raison leur inquiétude sur le renoncement au dépistage, au diagnostic et aux soins et sur les risques et conséquences sur la prise en charge que cela engendre. Sur le 1er semestre 2020, nous avons constaté 7% de nouveaux patients en moins dans les CLCC. Aujourd’hui par ailleurs, nous ne constatons pas d’augmentation du nombre de patients pris en charge par rapport à la même période l’année dernière, cela confirme qu’il y a eu un renoncement aux soins lors du premier semestre et qu’il continue en partie à perdurer » déclare Jean-Yves Blay, président d’Unicancer.
Lors de la première vague, Unicancer s’est engagé aux côtés des CLCC pour soutenir leur réorganisation afin de garantir la continuité de la prise en charge des patients. « Un partage de moyens entre les Centres pour faire face à notre mission a eu lieu ainsi que l’accueil de patients atteints de cancer d’autres structures qui n’étaient plus en mesure de les accueillir dans les territoires les plus touchés. Dans le cadre de la deuxième vague, les actions de réorganisation se poursuivent en lien étroit avec les ARS qui ont confié aux structures comme les nôtres la mission de maintenir les soins en cancérologie. La difficulté d’un point de vue managérial tient à une fatigue du personnel médical et soignant qui se traduit par une augmentation de l’absentéisme » précise Sophie Beaupère, Déléguée Générale d’Unicancer.
« La priorité est aux traitements curatifs, des traitements différables peuvent être déprogrammés si nécessaire dans les territoires les plus touchés. Quand de telles déprogrammations ont lieu, par exemple en chirurgie reconstructive, l’information aux patients et à leur entourage est primordiale afin de donner des éléments d’explication et de rassurer. Les chirurgies prophylactiques telles que les mastectomies préventives sont également maintenues.
Des réunions de concertations pluridisciplinaires dédiées pour les cas de décision thérapeutiques complexes ont été mises en place dans plusieurs établissements.
La priorité demeure par ailleurs à la mobilisation pour inciter au diagnostic et au dépistage » ajoute Jean-Yves Blay, président d’Unicancer.