L’intégration du patient et l’optimisation de sa prise en charge sont des piliers de l’action des CLCC. Unicancer défend un modèle agile, d’interactivité et de décisions partagées en cancérologie.
La recherche se trouve au cœur d’Unicancer : recherche clinique, translationnelle et sur les données de santé. Rigoureuse et pertinente, elle vise à mettre l’innovation au service du patient.
Unicancer apporte son soutien à des groupes de recherche chargés de répondre à des questions de stratégies thérapeutiques et de recherche.
Ces groupes sont répartis en
3 catégories : les Groupes d’Organes,
les Groupes Transverses et
les Groupes Associés.
Réunissant plus de 25 500 professionnels sur toute la France, dont plus de 300 au sein de la fédération, le réseau Unicancer offre un cadre professionnel attrayant et large éventail d’opportunités.
Notre politique d’achats et d’accès à l’innovation permet aux établissements de notre réseau d’accéder à des équipements de pointe et des traitements innovants.
PROMOUVOIR ET DÉVELOPPER DES PROGRAMMES DE RECHERCHE INNOVANTS ET STRATÉGIQUES DANS LE DOMAINE DE L’IMMUNO-ONCOLOGIE.
Programme AcSé Immunothérapie
L’objectif du programme AcSé Immunothérapie est d’évaluer l’efficacité et la toxicité des traitements avec des anticorps monoclonaux anti-PD-1 pour les patients atteints de maladies rares.
A ce programme est adossée la recherche ancillaire AcSé Cible dont l’objectif est d’identifier des biomarqueurs qui permettent d’identifier les patients qui ne tireront pas de bénéfice à une immunothérapie par anti-PD-1.
AcSé Nivolumab & AcSé Pembrolizumab
En 2017, sous l’égide du programme AcSé de l’INCa, Unicancer a lancé AcSé immunothérapie, des essais jumeaux visant à évaluer des traitements anti-PD1 (nivolumab et pembrolizumab) chez 650 patients atteints de cancers rares spécifiques. La coordination scientifique est assurée par le Pr Aurélien Marabelle et le Pr. Christophe Massard du département innovation, thérapeutiques et essais précoces (DITEP) de Gustave Roussy, avec le soutien des groupes du réseau cancer rare de l’INCa. L’institut national français du cancer (INCa), la Ligue Nationale contre le cancer et nos partenaires industriels (Bristol-Myers Squibb et MSD France) fournissent les traitements et le soutien financier.
Ces études « panier » de phase II fournissent à des patients souffrant de cancers spécifiques rares, métastatiques ou localement avancés, pour lesquels aucune autre option thérapeutique standard ou expérimentale n’est disponible, un accès à des inhibiteurs du checkpoint immunitaire. Les objectifs de ces études sont d’évaluer l’efficacité et la sécurité d’emploi du traitement dans chaque cohorte et d’identifier des facteurs prédictifs de réponse.
Fin des inclusions en décembre 2020. Fin de ces 2 essais en décembre 2023.
Dans le cadre de la stratégie décennale de lutte contre les cancers 2021-2030, l’INCa a lancé le nouveau programme de recherche AcSé qui s’ouvre à des essais multi-bras, multi-cibles et multi-médicaments. L’objectif étant de répondre aux questions de recherche clinique actuelles posées par les dernières thérapies ciblées autorisées et fournir à un plus grand nombre de patients, dans un cadre optimisé et sécurisé, des traitements innovants jusqu’alors réservés à un nombre limité de patients.
Plus d’informations sur le nouveau programme AcSé
Pan-MSI-ACSE est le premier essai clinique de ce nouveau programme, promu par Unicancer et coordonné par le Professeur Thierry ANDRE à l’Hôpital Saint-Antoine en collaboration avec GSK.
Coordonnateur : Pr Thierry ANDRE – Hôpital Saint-Antoine – Paris
Co-coordonnateur : Pr François Ghiringhelli, Centre Georges François Leclerc – Dijon
C’est un essai novateur ouvrant de nouvelles perspectives de traitement par immunothérapie dans des tumeurs avec une instabilité des microsatellites (MSI) ou une déficience de la réparation des mésappariements (dMMR), autres que celles du côlon et de l’endomètre et pour lesquelles le traitement par immunothérapie n’est pas encore autorisé en France.
Essai de phase II ouvert, randomisé, multicentrique et comparatif évaluant l’activité d’une immunothérapie anti-PD1, le dostarlimab, par rapport à la chimiothérapie standard, en tant que traitement de première ligne du cancer localement avancé (non résécable) ou métastatique chez les patients atteints de cancer présentant une instabilité des microsatellites (MSI) ou une déficience de la réparation des mésappariements (dMMR) (non-colorectal et non-endométrial).
120 patients en cours de recrutement
8 cohortes
Adénocarcinome duodénal et de l’intestin grêle,
Adénocarcinome gastrique et de la jonction œsogastrique avec un score positif combiné (SPC) <5,
Adénocarcinome du pancréas,
Adénocarcinome de l’ampoule de Vater,
Carcinome de la glande surrénale,
Cancer primitif inconnu,
Carcinome neuroendocrine (Grade 3) de toutes localisations,
Sarcome des tissus mous à l’exception des tumeurs stromales gastro-intestinales (GIST).
L’essai est ouvert aux inclusions depuis le 23 juillet 2024 dans 25 centres à travers la France. Un total de 120 patients est attendu pour être inclus dans cet essai, représentant une étape significative dans la quête de nouvelles options thérapeutiques contre le cancer.
L’institut national français du cancer (INCa) fournit le soutien financier et notre partenaire industriel (GlaxoSmithKline) fournit le traitement ainsi qu’un soutien financier pour la collection biologique de la recherche ancillaire.
Ce programme ancillaire propose d’adopter une approche plus pragmatique de la question des biomarqueurs dans l’immunothérapie, en se concentrant sur des facteurs susceptibles de constituer des contre-indications au traitement par antagonistes de PD-1, pour permettre aux cliniciens d’identifier les patients pour lesquels le traitement pourrait ne pas avoir d’effet, voire même avoir un effet délétère (toxicité sans efficacité, hyperprogression paradoxale, etc.).
Plus d’informations sur AcSé CIBLE
Une analyse multi-paramétrique des caractéristiques cliniques, biologiques et radiologiques des patients du programme AcSé traités par anti-PD-1 (nivolumab ou pembrolizumab) sera réalisée afin d’identifier une association de facteurs fortement corrélée à un échec précoce du traitement par le nivolumab ou le pembrolizumab. 200 patients des deux essais AcSé seront regroupés et analysés ensemble (« cohorte découverte »), indépendamment du type de tumeur, afin de développer une signature ou une combinaison de marqueurs prédictive de l’échec du traitement. La fiabilité de cette signature pour prévoir l’issue clinique sera testée chez les 300 patients supplémentaires du programme AcSé en plus des 200 premiers patients (« ensemble de validation »).
Ce projet ancillaire fournira des outils cliniques pratiques pour réserver la prescription de ces traitements coûteux aux patients pour lesquels des bénéfices sont attendus, tout en empêchant l’exposition de patients sans espoir que l’immunothérapie soit efficace, à des événements indésirables immunologiques. De plus, les résultats de ce travail collaboratif mettront en lumière de nouvelles voies biologiques responsables de la résistance primaire aux anti-PD1 et identifieront de nouvelles cibles thérapeutiques potentielles.